Et si l'accès à Internet devenait limité dans les foyers ?
Suite aux révélations d'OWNI sur la fin projetée de l'Internet fixe illimité,
l'univers Internet s'est ébranlé.
La Fédération française de télécoms (FFT) a issu un document destiné à l'Arcep,
présageant la mise en place d'un internet fixe limité.
Les opérateurs Orange, SFR et Bouygue, face à la levée de boucliers, démentent tout
projet de remise en cause de l'illimité, mais caressent l'idée d' un plafond à la consommation d'Internet fixe.
ZDNet.fr nous dit que les opérateurs réfléchissent à des solutions
pour faire payer davantage les "net-goinfres", autrement dit, les utilisateurs
consommant beaucoup de bande-passante via le streaming vidéo, les jeux en ligne
ou bien le téléchargement.
"Ce sont ces 5% à 10% de consommateurs qui utilisent 80% de la bande passante".
Le site Owni révèle que selon la FFT, les nouveaux forfaits avec un "débit IP maximum" et
un "plafond de consommation".
L'idée de faire payer le transport de données internet aux sites eux-mêmes est un
serpent de mer. Pour financer les investissements lourds en fibre optique, et pour permettre
un accès sans problème aux sites internet consommateurs de bande passante, comme YouTube,
il fallait ... faire payer les opérateurs de ces sites internet.
On ne paie pas pour utiliser Google, YouTube ou Facebook et Google, Facebook et YouTube
ne paient pas pour être amenés jusqu'au client final.
C'est ce qu'on appelle la "neutralité du Net".
Inacceptable pour les internautes de surveiller la montre lorsqu'il surfe sur le web.
Face à l'ampleur des réactions, Eric Besson, ministre de l'industrie a pris part au débat.
"Le gouvernement n'envisage aucune restriction de l'accès à Internet et travaille bien
au contraire au développement du très haut débit fixe et mobile sur l'ensemble du
territoire et pour l'ensemble des français."