Developpement durable
Un réseau de distribution de l'électricité "dangereusement vieillissant",
un nombre de coupures "en augmentation constante", une extrême sensibilité du réseau "aux aléas climatiques" selon l'ancien vice-président de la Commission de régulation de l'énergie.
Le risque d'un black-out du réseau électrique est bien réel en raison notamment d'un
sous-investissement dans l'entretien et le développement.
Les épisodes neigeux et les chutes brutales des températures enregistrés à plusieurs
reprises ces dernières semaines ont conduit à des pics de consommation exceptionnels.
Pour faire face à la demande, EDF avait mobilisé la totalité de ses moyens de production nucléaire, hydraulique et thermique disponibles pour assurer la fourniture d'électricité à
ses clients. 52 de ses 58 réacteurs nucléaires sont actuellement en service.
Dans les situations à risque de forte consommation d'énergie de chauffage, la France paye
la contrepartie de ces choix énergétiques basés prioritairement sur l'électricité et sur
l'électricité essentiellement d'origine nucléaire.
Le changement de statut d'EDF scindée en deux pour séparer le réseau appartenant
aujourd'hui à RTE de la production contrôlée par EDF avec une filiale (ERDF) chargée de
la distribution est aujourd'hui côté en bourse.
"Le capital d'EDF a été ouvert sans que soient instaurés les garde-fous nécesaires."
"Le capital d'EDF a été ouvert sans que soient instaurés les garde-fous nécesaires."
"EDF doit naturellement obéir à la logique de ses actionnaires consistant à investir dans ce qui rapporte le plus.
Or investir dans les réseaux de distribution est ce qui rapporte le moins".
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