samedi 31 juillet 2010
Coups de feu à Sevran
des initiatives locales dans la Seine Saint-Denis
Une coopération avec la Roumanie pour améliorer l'accueil des Roms en France ou préparer le
Pour reparler de l'Insécurité
Agressions, incivilités, trafics, montée du communautarisme, des tensions raciales et des violences tribales... Victimes de cette situation, des familles migrent. Des anonymes qui vivent aujourd'hui en France comme des exilés de l'intérieur. Après les émeutes de Grenoble et Saint-Aignan.
Reportage de Raphaël Stainville Le Figaro
C'était le témoignage d'une jeune femme qui voulait croire au bonheur à Perpignan
Nicolas Sarkozy a promis un renforcement de l'arsenal repressif contre les délinquantsLa garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie a ainsi souligné la "nécessité que les régions et l'Etat soient proches dans la lutte contre l'insécurité, les trafics de drogue et la délinquance."Que prévoit la loi ?
L’article 25 du code civil prévoit qu’un “individu qui a acquis la qualité de Français peut être déchu de la nationalité française :”
s’il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme
s’il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit prévu et réprimé par les dispositions du code pénal portant sur les “atteintes à l’administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique.”
s’il est condamné pour s’être soustrait aux obligations résultant pour lui du code du service national.
s’il s’est livré au profit d’un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France.
Que peut-on faire ?lutter contre le traffic de drogue, lutter contre toute forme de criminalité, de violencepréserver les établissements scolaires avec un encadrement,lutter contre le transport d'armes.créer une police de proximité.
La lutte contre la délinquance ne pourra se faire qu'avec la mobilisation de tous, avec un suivi des statistiques de la délinquance dans tous les milieux.
La prévention est au coeur des débats.
Nicolas Sarkozy prévoit de nouvelles priorités, de nouveaux outils. Qu'en pensez-vous ?
Que prévoit la loi ?
L’article 25 du code civil prévoit qu’un “individu qui a acquis la qualité de Français peut être déchu de la nationalité française :”
s’il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme
s’il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit prévu et réprimé par les dispositions du code pénal portant sur les “atteintes à l’administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique.”
s’il est condamné pour s’être soustrait aux obligations résultant pour lui du code du service national.
s’il s’est livré au profit d’un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France.
La prévention est au coeur des débats.
lundi 26 juillet 2010
Le "Plastiki" est arrivé à Sydney 26 juillet 2010
Un catamaran de bouteilles en plastique a traversé le Pacifique
SYDNEY (Reuters) - Un catamaran fait de 12.500 bouteilles en
plastique est arrivé dans le port de Sydney lundi après avoir
passé quatre mois à travers l'océan Pacifique pour faire
prendre conscience de la pollution marine.
Le "Plastiki" et ses six membres d'équipage avaient suscité l'attention
du monde entier en quittant San Francisco le 20 mars pour leur
traversée du Pacifique.
"L'objectif était de sensibiliser le public au problème de la pollution
de matière plastique dans les océans.
Les designers souhaitaient en outre démontrer que le
gaspillage pouvait servir de ressource par le biais du
design et de la construction.
Pauline Askin, Marine Pennetier pour le service français, édité par Gilles Trequesser
26 juillet 1967
De Gaulle, lors de sa visite officielle au Canada, prononce à la fin d’un discours des mots qui font l’effet d’une bombe atomique sur la scène internationale. Le monde s’interroge : s’est-il laissé emporter par l’accueil du peuple québécois, digne d’une pop star, ou a-t-il lancé sciemment cette provocation considérée comme une grave ingérence ?
La presse internationale unanime condamne les propos de Charles de Gaulle. Le « Times » résume fort bien la colère des journaux et des Etats. « Il faut nous résigner à supporter les provocations du chef de l’Etat français pendant le déclin long et triste de ses facultés. ». Ce devait être un voyage sans histoire sinon celle d’un salut de la France aux 6 millions de Canadiens français descendant des 60 000 hommes laissés par Louis XV dans « quelques arpents de neige qui ne valent pas les os d’un grenadier ». Et puis, tout le long du Saint-Laurent que le général remonte en bateau, c’est du délire. La foule se presse sur les berges, chantant à pleins poumons « La Marseillaise ». En arrivant à Montréal, de Gaulle se présente au balcon de l’hôtel de ville devant une marée humaine hurlant son enthousiasme. En orateur accompli, le président français empoigne les deux micros qui sont devant lui et se penche vers eux comme s’il allait murmurer, calmant ainsi les vivats. « Je vais vous confier un secret que je vous demande de ne révéler à personne. » La foule rit de bon cœur. « Ce soir, je retrouve la même atmosphère que celle de la Libération. » « Libération », ici, est un slogan séparatiste. Le public le comprend ainsi. Et manifeste bruyamment sa joie. Encouragé, de Gaulle s’envole dans une escalade de mots et, à la fin, les bras levés, il scande de sa voix de stentor : « Vive Montréal ! Vive le Québec ! Vive le Québec libre ! » Aussitôt la protestation vient d’Ottawa où il devait se rendre. De Gaulle écourte alors son séjour et regagne Paris pendant que le monde entier s’enflamme pour ce que la majorité des nations caractérise comme un délit d’ingérence inadmissible.
Sabine Cayrol - Parismatch.com
samedi 24 juillet 2010
Ce que prépare Google
Bien sûr, il y a les parasols, les distributeurs de snacks bio, les piscines en plein air et les ingénieurs débraillés tapant la balle sur les tables de ping-pong. Au siège californien de Mountain View, Google s’expose tel qu’on l’imagine. A un détail près : en repartant, on remarque un immense squelette de tyrannosaure, que les arbres masquaient à l’arrivée.
«C’est la plus grosse reproduction existante d’ossements de T-Rex, nous apprend un employé. Les fondateurs, Larry Page et Sergey Brin, ont trouvé ça cool.» Cool ? Dans la gueule de la bête, trois flamants roses en plastique passent un mauvais quart d’heure. Et dix autres oiseaux décorant la pelouse sont promis au même sort. «C’est un jeu inventé par des salariés, poursuit notre hôte. D’ici Halloween, tous les flamants vont y passer.»
Nous voilà prévenus : l’ogre Google a toujours faim. Ces trois dernières années, son chiffre d’affaires a plus que doublé (21,8 milliards de dollars en 2008) et ses effectifs ont quintuplé (près de 20 000 personnes). Mais la firme en veut plus. Déjà à la tête du moteur de recherche le plus puissant du monde, elle entend à présent connecter l’ensemble de la planète : fin 2010, Le français Thales lui livrera 16 satellites de télécoms voués à apporter le haut débit aux populations privées d’Internet, dans le cadre du programme Other 3 billions (les 3 milliards d’habitants restant).
«Sky is the limit», disent les Américains. Pourtant, «Google arrive à une période charnière, nuance l’analyste Tristan Louis, de Tnl.net. Pour grossir encore, il va lui falloir éviter bien des écueils.» Et d’abord préserver sa célèbre obsession de l’innovation, indispensable pour se diversifier et moins dépendre des recettes publicitaires du moteur de recherche, l’essentiel de son business. Dans la vidéo, dans la téléphonie ou… dans nos cuisines, les projets fourmillent. Mais cet activisme porte une menace : et si, à force de voir le logo bleu, rouge, jaune et vert à chaque minute de leurs vies, les Terriens finissaient par trouver Google envahissant ?
...
Mais les Californiens ne se contentent pas d’affronter les héritiers de Bill Gates. Petit à petit, l’entreprise pousse ses pions dans des secteurs aussi ambitieux que stratégiques. Dans la téléphonie, elle a créé le système d’exploitation Android, rival de l’iPhone d’Apple, et développe à toute vitesse des applications révolutionnaires, comme la géolocalisation. Dans l’éducation, elle pousse Google Scholar, un moteur de recherche spécialisé dans les articles académiques et autres papiers scientifiques, qui séduit les universitaires. «Je n’y peux rien, moi, si ce service est meilleur que la bibliothèque en ligne de Stanford !», sourit le professeur Pfeffer.
Anne Rosencher. (Capital)
Solar Impulse - voler sans carburant ni pollution
Il y avait 4 kts de vent au sol, ce matin quand Solar Impulse s’est aligné sur la longue piste de la base aérienne de Payerne pour sa première tentative de vol de nuit. L’avion est piloté par André Borschberg, co-fondateur du projet avec Bertrand Piccard. L’objectif est de vérifier que le HB-SIA est capable d’emmagasiner suffisamment d’énergie pendant la journée, pour pouvoir se maintenir en vol, la nuit, en puisant uniquement dans ses batteries lithium-polymère.
Microsoft garde une longueur d’avance sur Apple
Steve Ballmer a annoncé, jeudi, des résultats semestriels records qui permettent, par ailleurs, au géant du logiciel de garder une mini longueur d’avance sur Apple.
Lors du quatrième trimestre, Microsoft enregistre en effet un chiffre d’affaires de 16,04 milliards de dollars, tandis que ses bénéfices bondissent de 56 % par rapport à l’année dernière pour atteindre 4,52 milliards de dollars. Un nouveau record pour l’entreprise... Au passage, le géant de Redmond dépasse largement les attentes de Wall Street, qui misait sur un chiffre d’affaires de 15,27 milliards de dollars.
Cette bonne santé de Microsoft s’explique surtout par les ventes de son système d'exploitation pour PC, Windows 7. Entre avril et juin, la société en a écoulé 175 millions de licences.
Un trimestre historique, donc, qui permet à Microsoft de clôturer son année fiscale 2009-2010 avec un chiffre d’affaires de 62,48 milliards de dollars, pour un bénéfice de 18,76 milliards.
Séisme technologique à venir
Mais la très bonne nouvelle pour l'entreprise réside dans la longueur d’avance qu'elle conserve sur son principal concurrent, Apple. La marque à la pomme a, en effet, fait état mardi d’un chiffre d’affaires trimestriel historique de 15,7 milliards de dollars et de profits en hausse de 78 % par rapport à l’an passé.
or, les jours précédents, nombreux étaient ceux qui pensaient que l’inventeur de l’iPhone dépasserait son grand rival de Redmond à cette occasion. Ce séisme technologique est en effet attendu par tous les observateurs du secteur, depuis qu’Apple a ravi à Microsoft la place de première société technologique par capitalisation sur les marchés, à la fin du mois de fin mai.
L'événement ne semble être que partie remise cependant. "La pente ascendante qu’emprunte Apple est tout simplement trop grande pour que Microsoft puisse suivre le rythme", estimait ainsi, jeudi, le site technologique TechCrunch. Tous les regards se tournent donc, dorénavant, vers le mois de septembre, date à laquelle Apple publiera son prochain résultat trimestriel. Les marchés, d’ailleurs, ne s'y trompent pas : après la publication des résultats de Microsoft, l’action du numéro un des logiciels a chuté de 0,8 %.
Et pour cause : la plupart des commentateurs estiment qu’Apple domine les secteurs technologiques les plus en vogue actuellement, comme les téléphones "intelligents" (smartphones) et les tablettes tactiles, avec l'iPad. De son côté, Microsoft n’a pas réussi à percer sur ces marchés et tire la quasi-intégralité de ses revenus de Windows. Comme il le fait depuis une trentaine d’années.
jeudi 22 juillet 2010
Le Bourget 2030
Ils sont trois grands noms de l’architecture à plancher sur l’aménagement de ce qui sera un site phare du Grand Paris. 19 juillet 2010 Le Parisien
Aquoi ressemblera Le Bourget dans vingt ans? Depuis six mois, à la demande de l’agglomération de l’aéroport du Bourget, trois grands noms de l’architecture — Christian de Portzamparc, Jean-Marie Duthilleul et Roland Castro — planchent sur l’avenir de ce secteur identifié par Christian Blanc, l’ancien secrétaire d’Etat à la Région capitale, comme un des pôles de développement du Grand Paris.
Leur étude sera présentée à la rentrée et fera l’objet d’une vaste concertation auprès des élus et de la population. La semaine dernière, à l’occasion de la première venue du préfet de région, Daniel Canepa, au Bourget, les architectes ont accepté de dévoiler en avant-première une part de leurs réflexions. Voici Le Bourget de 2030 tel que le rêvent ces architectes qui ont tous précédemment participé à la consultation sur le Grand Paris lancée par le président de la République.
installation d'une usine de mats d'éoliennes
Concernant l’acquisition des 11 ha de terrain, le compromis de vente devrait être signé dans les prochaines semaines.
Le calendrier se précise donc : les travaux devraient commencer mi-octobre, la production fin 2011. « Ce ne sont que des prévisions », tempère-t-on au groupe, où l’on est quelque peu échaudé par les accusations de retard dans l’avancement du projet. Mi-février, le maire de Longueil-Sainte-Marie annonçait que « d’ici deux mois, tout serait réglé ». « La mise au point concernant le foncier a été plus longue que prévu, mais nous sommes dans les clous », affirme-t-on à Enercon.
Les embauches devraient débuter l’année prochaine
Condition sine qua non de l’installation de l’usine, la voie ferrée sera prolongée de manière à longer et à rentrer dans la parcelle du groupe allemand. A terme, avec la construction d’un port fluvial à proximité, l’usine aura trois modes de transport à disposition : la route, le fer et l’eau. « C’est un aspect très favorable », reconnaît Renata Adams, d’Enercon. Autre point fort de la commune : ses élus. « Nous avons de très bonnes relations avec eux, ils sont très réactifs. »
Le constructeur ne cache pas non plus que la proximité des sites d’installation a joué : « La Picardie est une région qui se prête particulièrement à l’éolien. »
Du béton aux segments de mât, tout sera fabriqué sur place. Le montage, en revanche, s’effectue toujours sur site. L’usine commencera à tourner avec un peu moins de 90 employés, mais devrait embaucher entre 130 et 150 personnes lorsqu’elle aura atteint sa vitesse de croisière, soit la fabrication de 100 mâts par an. « On est déjà en relation avec Pôle emploi, confie Renata Adams. Mais on ne peut pas encore détailler le profil des postes. » Les embauches devraient débuter l’année prochaine. « Ce seront des gens de la région », se félicite le maire de Longueil-Sainte-Marie, Stanislas Barthélémy, avant de conclure, enthousiaste : « Un industriel qui s’installe sur une commune, ce sont des retombées positives sur quinze ou vingt ans! »
Le Parisien