(Developpez.com)
(wikipédia)
Le père du World Wide Web, Tim Berners-Lee, né en 1955 à Londres, citoyen britannique annobli par la reine Elizabeth II en 2004 pour le développement des trois technologies du web :
les adresses web, le protocole HTTP (Hypertext Transfer Protocol) , le HTML (langage Hypertext)
crie au manque d'ouverture :
"Le Web est en danger".
Il préside le World Wide Web Consortium (W3C) en 2010.
Il préside le World Wide Web Consortium (W3C) en 2010.
Tim Berners-Lee s'enflamme contre une évolution du réseau qui ne correspond pas à sa vision d'un "World Wide Web "ouvert et universel" ou "chacun puisse se connecter de n'importe où, à n'importe quel site, via n'importe quelle machine".
Cette vision un peu utopique si on considère les changements récents et le chemin
que semble emprunter actuellement le réseau.
Avec l'avènement des réseaux sociaux qui dressent des murs, il s'oppose à Facebook :
"les données existent à l'intérieur de jardins verrouillés et ne sont pas accessibles au
reste des internautes". (Developpez.com)
"Facebook est un cancer, un parasite qui s'est greffé sur le Web et prolifère de manière incontrôlée." Il ne le dit pas en ces mots, mais c'est tout comme. Philippe Berry (20minutes.fr)
Pour pouvoir consulter ou partager sur ces sites, il faut être membre.
Pour Tim Berners, l'approche de l'outsider Diaspora est la bonne approche.
Diaspora : créé par 4 étudiants de la New York University se veut le premier réseau social
"open source": une sorte d'anti-FaceBook". Il veut rendre le contrôle absolu des données privées
à l'utilisate'ur, à travers des procédures simples et transparentes.
Il s'oppose aux standards fermés comme ceux d'Apple, aux codecs propriétaires comme
le format H.264 par exemple.(une vidéo sur 10 est disponible au format H.264).
C'est également le tour des gouvernements , de leurs dictatures. Il fustige la Chine et l'Iran,
critique la France et l'Hadopi qu'il voit comme une loi capable de "priver les citoyens d'un
droit fondamental".
Il salue les militants de l'ouverture, comme Mozilla avec son projet vidéo Theora, accorde un
bon point à Google pour son opposition à la censure chinoise.
Il est mécontent de l'expansion des "apps" pour smartphones qui augmentent la fragmentation
du Web et plébiscite plutôt le recours aux "web apps" applications professionnelles web qui facilitent le partage des données, n'ont pas besoin d'être développées pour chaque plateforme, qui laissent le choix du langage, de la plateforme, et qui n'ont pas besoin de validation et permettent le déploiement de nouvelles fonctionnalités rapidement.
les six pages de Tim Berners-Lee en anglais :
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