dimanche 6 février 2011

Comment les Etats bloquent Internet

Le Figaro.fr
Certains internautes étaient sceptiques et ne croyaient pas aux manoeuvres de censure
du Web et notamment des réseaux sociaux.
Au début des années 2000, Internet semblait le lieu idéal pour que s'exprime
la liberté d'opinion.
La "Révolution du jasmin" en Tunisie fut un laboratoire pour vérifier de telles pratiques.
Facebook a réagi en installant un genre de "captcha" qui consiste à vérifier l'utilisateur par
ses amis, en lui demandant d'annoncer l'un d'eux.
Le contrôle est bien plus élaboré côté CIA. Mettre en échec des liens entre les personnes
contestataires des autocraties illégitimes, s'est désormais vérifié.
En Tunisie, le peuple a largement démontré sa grandeur et ses capacités à se défaire de
l'autoritarisme mafieux qui a fourni les preuves de cette nuisance officielle à bloquer
Internet.
Les FAI qui sont des entreprises locales devaient être mis sous contrôle. Afin de diriger les
internautes sur un faux facebook ainsi que pour d'autres sur d'autres réseaux, les opérations
consistaient à introduire des virus dans les ordinateurs des utilisateurs, qui eux sont
chargés de récupérer les mots de passe.
Facebook a constaté les attaques et a mis en place la technique sécurisée qui se déploie
avec l'url Https.
Ces https ont été à leur tour bloquées. Facebook demandait aux utilisateurs de s'authentifier
au moment de quitter lu session, étape où ils pouvaient être vulnérables.
La Tunisie, a permis une telle expérience car de nombreux régimes de pays arabes et
d'Afrique, l'Algérie et l'Egypte connaissent de telles pratiques.
Le blocage du net mis en place en Tunisie a donné des idées en Iran. Les iraniens
appellent le Grand Firewall Persan qui a subi une mise à jour pour tenter de bloquer
un certain nombre d'outils de contournement, y compris Tor.
Les plateformes de diffusion comme Tor, Hot Spot Shield, UltraSurf et Freegate connaissent
des gros problèmes de connectivité à l'intérieur de l'Iran et vers le monde extérieur.
La Chine est de loin le pays qui a mis le plus de moyens dans la surveillance du net
Elle a investi des dizaines de millions d'euros dans une police "spéciale" de plus de
40000 agents et un système de filtrage qui repère les sites indésirables grâce à des mots-clés.
(msn)
En Birmanie, Alcatel-Lucent a mis au point un système de surveillance des mails et de
l'information pour le gouvernement.
A Cuba, une solution simple mais efficace est employée : le réseau Internet est obsolète et
extrêmement cher, ce qui dissuade la population de l'utiliser.

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