Pierre Audouin Consultant (PAC 2010)
Mathieu Poujol
Le mot d'ordre est "tous vers le Cloud", il faut un nouveau business model.
Le Cloud ouvre la compétition pour les budgets informatiques.
La double révolution Cloud Computing et SaaS est menée par des fournisseurs innovants
tels que Salesforce, Google ou Amazon. Ils ne sont pas englués dans des solutions
historiques, en fin de vie, autour des architectures client/serveur des années 90 et des
postes de travail obèses.
Les fournisseurs informatiques ont annoncé dès 2009 leur "adhésion" au mouvement
Cloud Computing :
HP, Oracle, Unisys et bien d'autres ont présenté des offres telles que
CRM "Oracle on Demand" ou les
"private clouds" hyper-sécurisés d'Unisys.
Mais il est difficile de décoder ces annonces et savoir ce qu'elles représentent.
Les anciens et les modernes :
Création de l'ECBC, Enterprise Cloud Buyers Council qui regroupe des fournisseurs
informatiques historiques tels que Cisco, HP, IBM ou Microsoft ,
Création chez Microsoft d'une division unique, regroupant serveurs et cloud (Azure)
Ralliement de SAP aux solutions Microsoft pour son offre SaaS.
Les fournisseurs originels du Cloud se sont taillés une bonne place pour les particuliers et les PMI/PME.
C'est aussi le cas des opérateurs télécoms, nouveaux entrant dans l'informatique pour
qui le Cloud est une vraie rampe de lancement.
Les freins à l'adoption du Cloud sont bien connus :
localisation des données, sécurité, transportabilité des applications d'un Cloud vers un
autre, réversibilité ...
La maturité de l'offre et de l'expérience accumulée permet de répondre à de nombreux cas et
au-delà des aspects budgétaires, le Cloud doit répondre à une démarche stratégique.
La France ne peut se permettre d'être à la traîne de cette dynamique pour l'instant dominée
par les Américains. "La demande en services de Cloud Computing présente un énorme
potentiel pour l'industrie, mais nous n'en sommes qu'au tout début".
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