vendredi 17 juin 2011

un mini Internet pour s'entraîner à la cyber-guerre

20 minutes.fr
La guerre moderne aura-t-elle lieu dans le cyberespace ?
Finie l'époque des hackers solitaires, le terrain d'affrontement est le cyberespace.
Aux Etats-Unis, en Russie, en Chine, en France, on doit se reconvertir dans les
cyber-attaques, se préoccuper de la cyberguerre souterraine dans laquelle Internet sert à espionner mais aussi à nuire.
Le web est en effet devenu une redoutable arme de sabotage.

Le département américain de la Défense s'y prépare.
Le Pentagone détient des "cyber-armes" en cas d'attaque virale, au même rang que les
armes à feu, d'un tank, à utiliser contre des ennemis potentiels.
Un projet de 500 millions de dollars et supervisé par la DARPA , l'agence
militaire high tech dont les travaux sur le réseau ARPANET ont contribué à donner
naissance à Internet.
Le modèle-réduit va permettre de contre-attaquer des simulations domestiques et
étrangères.

Cette annonce intervient alors que les attaques des groupes de hackers font la Une des médias :
LulzSec et les Anonymous.
Accusé à demi-mots d'entraîner des hackers à des fins d'espionnage industriel, Pékin
a fermé un centre-officiellement illégal, l'an dernier.
Mais cette guerre nouvelle n'est pas seulement l'apanage de la Chine ou de la Russie,
le ver Stuxnet, une cyber-arme lourde montée à l'assaut des installations nucléaires
iraniennes ont pu être imaginés par des iraniens passés dans le "camp occidental" ou à
des agents secrets infiltrés sur place.
La course au cyber-armement est lancée.

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