LeMondeInformatique
Le FMI qui est le dépositaire d'informations hautement confidentielles sur l'état
financier de nombreux pays, vient d'essuyer une cyber-attaque de grande ampleur révélée par le New York Times. Les attaquants seraient en relation avec un Etat étranger.
Tom Kellermann, le CTO de la société de cyber sécurité américaine AirPatrol Corp a parlé
d' "un Pearl Harbor informatique" pour nommer la rafale de cyber-attaques
visant les secteurs stratégiques de la défense et des finances.
L'intrusion informatique constituait en l'installation d'un logiciel espion dans les
systèmes informatiques du FMI. L'attaque détectée aurait été menée, selon les spécialistes
en cybersleuthing, avant l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, le 14 mai dernier.
Le cybersleuthing permet le reverse tracking de numéro de téléphones
portables par le biais de leur signature électronique.
Le piratage semble sans rapport avec l'ancien patron du FMI, ni l'intrusion des serveurs
de RSA Security et la compromission de son système d'accès SecurID.
L'objectif des pirates était-il d'infiltrer le réseau et les bases de données du FMI afin d'extraire des données sensibles touchant les plans de sauvetages en cours et les
actions planifiées par le Fonds Monétaire ?
Le groupe de pirates informatiques Anonymous aurait appelé à une attaque en ligne
contre le FMI afin de protester contre les restrictions sévères imposées à la Grèce
dans le cadre de son sauvetage financier.
Des agents du FBI participent aux investigations afin de remonter à la source.
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