La Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur l'internet
a envoyé 400.000 messages d'avertissement.
Le Figaro a eu l'exclusivité d'un extrait d'étude qui précise les premiers chiffres :
près de 3500 abonnés ont eu droit à une lettre recommandée pour récidive :
soit 0,876% d'abonnés avertis par courrier .
Quelques dizaines flashées pour la troisième fois, ce qui correspond à la
phase de la réponse graduée : transmettre un dossier au parquet et une amende de
1500 euros ou la suspension de l'accès à Internet,
mais pour la plupart d'entre elles, elles ont fait valoir leur bonne foi.
En l'occurrence, les logiciels de partage P2P permettait le partage de fichiers certes illégaux mais
rapatriés il y a déjà plusieurs années.
Le Conseil de l'Hadopi qui affirme ne pas avoir trouvé de "téléchargeurs forcenés" :
"ils devraient vider de leur ordinateur les fichiers téléchargés illégalement".
Elle avertit pour manque de diligence dans la sécurisation mais sans être capable de dire
à l'abonné comment sécuriser son accès pour éviter de nouvelles mises en partage
de fichiers protégés.
La Hadopi qui soigne sa communication, veut donc paraître plutôt clémente et pédagogique.
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