Cloud Computing : projet européen Andromède

L'informatique décentralisée, un cloud computing à la française 
Suite à l' appel de propositions faites par Nathalie Kosciusko-Morizet alors ministre de l'Economie numérique,
Orange, Thales et Dassault Systèmes annonçaient au 1er novembre 2011 une co-entreprise,  Andromède dans laquelle, l'Etat serait actionnaire.
Ce projet mobilise 285 millions d'euros dont une partie est issue du Grand Emprunt, via la Caisse des Dépôts.

Orange et Dassault récupèrent chacun 26,7% des parts et mettent chacun sur la table 60 millions d'euros.
Thalès apporte 30 millions d'euros et possédera 13,3% des droits de vote nous rapporte Les Echos.
L'Etat veut favoriser en France les usages du web 2.0,  les technologies numériques et l'informatique 
déportée.
Orange fournira les infrastructures en colocation à Andromède et l'ensemble de la connectivité nécessaire aux clients d'Andromède.

Andromède, un nom de la mythologie grecque: 
Andromède attachée nue à un rocher sur la côte et livrée au monstre, fut libérée par Persée qui tua le monstre.
Ils devinrent les ancêtres des Perséides. Après sa mort, Andromède fut placée par Athéna parmi les
constellations près de Persée et de Cassiopée.

L'objectif d'Andromède : Bâtir une infrastructure de "centrale numérique" sécurisée et innovante qui rivalise face aux grands noms de l'informatique : Microsoft, Google, Amazon, Cisco, IBM ou même Apple, est un enjeu stratégique pour la France et l'Europe.
L'informaticien s'étonne qu'un acteur comme Bull n'ait pas été retenu pour un tel projet. Mais le groupe français n'a pas attendu et a signé un accord sur le cloud avec CA (l'américain Computer Associates.
Pour s'imposer sur le marché européen, Microsoft s'est allié avec Atos et dispose déjà des fermes de serveurs pour proposer des services hébergés.
De même, l'éditeur EMC s'est allie avec Cap Gemini.