la présence d'une tumeur mais aussi d'en déterminer la localisation :
sein, prostate, poumon, côlon.
Les patients soufflent dans un appareil comme dans un éthylotest.
La tumeur émet des composés organiques volatils spécifiques qui se retrouvent dans l'haleine
La tumeur émet des composés organiques volatils spécifiques qui se retrouvent dans l'haleine
des malades.
On connaissait les chiens détecteurs d'explosifs ou de stupéfiants, un chien en France sait
détecter à partir d'échantillons d'urines fraîches préservés par congélation les molécules volatiles liées au cancer de la prostate alors que le test sanguin PSA a une marge d'erreur importante.
Le professeur Cussenot de l'hôpital Tenon travaille à la mise au point d'un nez artificiel aussi fiable que l'odorat canin. Il devra identifier les molécules (l'une d'elles pourrait être la sarcosine) que le chien perçoit dans les urines.
Interview du docteur Olivier Cussenot sur Futura-sciences.com du 25/1/2011.
Le Professeur Hossam Haick, chercheur à l'Institut de technologie d'Israêl a de don côté
créé un capteur d'haleine qui permet de rechercher des marqueurs chimiques pour
dépister les cancers de la tête et du cou ou du poumon.
L'appareil, un "nano-nez artificiel" repère des modèles de molécules que l'on trouve chez
des patients souffrant de cancer.
De nombreux scientifiques recherchent à détecter l'apparition de cancers et identifier le
type de cancer présent. Il faudra encore plusieurs années avant que ces prototypes de
"nez artificiels" puissent réellement diagnostiquer mais il est urgent de développer de
nouvelles manières de détecter si les méthodes sont fiables.
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