Les grands acteurs de l'Internet ont pris position
contre ce projet de loi SOPA - Sop Online
Piracy Act, et PIPA (Protect IP Act)
sur le danger de liberté d'expression.
En forme de protestation, mercredi 18 janvier 2012
ils ont instauré une journée de black-out.
ZDNet.fr nous avait informé que certains sites avaient
été fermés comme Wikipédia,
d'autres comme Google ou WordPress alertaient
les utilisateurs et les invitaient à signer une pétition.
Cette fronde des internautes et des entreprises high tech contre ces lois qui faisaient courir un risque sur les
libertés individuelles et sur la capacité d'innovation de sociétés,
a fonctionné et le rapport de forces au Sénat s'est inversé :
le 18 janvier : 80 soutiens et 18 opposants,
le 19 janvier : 101 opposants et 65 sénateurs favorables.
Le républicain Lamar Smith a considéré qu'il était préférable de revoir l'approche pour régler le
problème des sites étrangers, qualifiés de "sites voyous" qui pillent et revendent les produits et les inventions américains.
Barack Obama a lui aussi pris position et exprimé que la lutte contre le piratage ne devait pas
"empiéter sur l'accès à un Internet ouvert et libre".
En Europe aussi, la Commission européenne a considéré que les projets de loi SOPA et PIPA étaient
"mauvais" plaidant plutôt pour "une régulation Internet efficace et proportionnée" car
"Nous n'avons pas besoin d'une mauvaise législation quand il faudrait protéger les avantages d'un
réseau ouvert". (Neelie Kroes sur Twitter)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire